Grâce au soutien de nos bienfaiteurs, Thomas (30 ans) a déjà atteint son objectif et a déjà été ordonné prêtre. C’est à l’époque où il était à l’école primaire qu’il était entré pour la première fois en contact avec des prêtres et des religieuses. Il les a gardés en mémoire parce qu’ils « étaient toujours joyeux avec nous », comme il l’explique. « C’était incroyable pour nous, les enfants, de voir des adultes qui nous traitaient comme ça ». À cette époque-là, il n’avait même pas été baptisé. Il n’a reçu le sacrement du baptême qu’à l’âge de 17 ans, grâce à sa participation à la catéchèse des Pères Comboniens de Bégou. Au fil du temps, il a de plus en plus ressenti qu’il devait devenir prêtre.
« Toute vocation est un appel de Dieu. C’est lui qui appelle chaque personne et l’incite à répondre à son appel. Mais Dieu ne parle pas directement, Il agit toujours à travers une personne qu’il met à notre disposition », explique Thomas. Dans son cas, la paroisse lui a apporté de la joie, mais il y a aussi eu un prêtre avec qui il a pu parler de sa vocation naissante. Thomas a donc finalement décidé de devenir prêtre diocésain, parce que le besoin de prêtres dans son diocèse d’origine était important et l’est encore. Mais au début, il craignait de parler de sa vocation à sa famille. « Je pensais que si j’en parlais, mes parents cesseraient de m’encourager à poursuivre mes études, surtout parce que mon père n’était pas encore chrétien. Mais quand j’ai eu le courage de le lui dire, il a été très heureux de mon choix et m’a soutenu jusqu’à sa mort quelques mois après mon ordination comme diacre. Mes autres proches parents avaient des opinions variées. Certains étaient pour et d’autres contre, parce qu’ils voulaient que je me marie et que j’aie des enfants comme mon père. Mais je ne me suis pas laissé décourager : mon seul désir était de devenir prêtre, et cette conviction était ma force. Et Dieu, avec l’aide de diverses personnes, m’a accompagné jusqu’à la fin de ma formation au séminaire. J’ai été ordonné diacre le 5 juin 2021 et prêtre le 4 juin 2022 ».
48 autres jeunes gens du diocèse de Sarh sont encore en train d’accomplir les différentes étapes de leur cheminement vers le sacerdoce. Ils ont besoin de soutien pour ce cheminement. Ils ont besoin de nos prières, mais l’Église a aussi besoin d’aide financière dans ce pays désespérément pauvre pour former les jeunes qui se sentent appelés au sacerdoce. Nous voudrions donc soutenir la formation des 48 séminaristes du diocèse de Sarh pour une année supplémentaire. Qui veut bien apporter son aide ?