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  • Construction d'un noviciat jésuite au Bangladesh. Moulage du toit du deuxième étage du bâtiment du noviciat. (photo : «Aide à l'Église en détresse (ACN)»).
  • Noviciat jésuite du Bangladesh - Travaux de construction en cours. (photo : «Aide à l'Église en détresse (ACN)»).
  • Construction d'un noviciat jésuite au Bangladesh à Mothbari Gazipur La Compagnie de Jésus (photo : «Aide à l'Église en détresse (ACN)»).
  • Le Père Ripon Rozario, SJ Bangladesh, lors d'une visite au siège d'ACN en Allemagne en avril 2024. (photo : «Aide à l'Église en détresse (ACN)»).

«Aide à l'Église en détresse (ACN)» aide les Jésuites à ouvrir leur premier noviciat au Bangladesh

Trente ans après leur retour au Bangladesh, les Jésuites ouvrent un nouveau noviciat dans ce pays d’Asie du Sud, où les chrétiens constituent une petite minorité. En permettant aux novices d’avoir leur formation initiale dans la culture et les langues locales, les Jésuites espèrent promouvoir les vocations.

« Une grâce de Dieu. » C’est ainsi que le supérieur de la mission jésuite au Bangladesh, le Père Ripon Rozario SJ, décrit le soutien offert par la fondation pontificale internationale  «Aide à l'Église en détresse (ACN)». Lors d’une visite au siège international de l’œuvre de bienfaisance, le Père Ripon explique comment, trente ans après leur retour dans le pays, les Jésuites du Bangladesh s’apprêtent à inaugurer un nouveau centre destiné à développer davantage la Compagnie de Jésus et à susciter de nouvelles vocations.

La formation des nouveaux membres de la société est un problème majeur pour les Jésuites au Bangladesh. Autrefois, l’ordre envoyait ses novices à l’étranger pour se former, en particulier dans l’Inde voisine. Le Père Ripon, par exemple, a passé du temps en Inde, en Irlande et à Rome, pour sa formation et son éducation, avant d’être ordonné en 2013. « Un problème majeur a été la difficulté croissante d’obtenir des visas pour les novices, afin qu’ils puissent étudier à l’étranger, et il y a eu d’autres problèmes avec les passeports et les différents documents », explique le Père Ripon. « En tant que Jésuites, nous avons pensé qu’il serait bon d’avoir une formation initiale dans la culture et les langues locales. Nous avons prié ensemble et avons décidé de créer un noviciat dans le pays », explique le Père Ripon.

Une Église petite mais dynamique
Les Jésuites sont arrivés pour la première fois au Bangladesh en 1576, mais pour des raisons politiques, ils ont été contraints de quitter leur mission peu de temps après. « Nous n’avons pu nous réinstaller dans le pays qu’en 1994, lorsque les évêques catholiques bangladais nous ont invités à revenir », explique le Père Ripon. Il y a maintenant 28 Jésuites au Bangladesh, dont la grande majorité sont bangladais.

« Nous gérons deux écoles et une maison de retraite, et nous nous occupons de divers programmes spirituels et pastoraux, ainsi qu’une pastorale des jeunes appelée Magis Bangla » explique le Père Ripon. L’ordre dirige également une paroisse avec quatre stations missionnaires pour les populations tribales. « Certains Jésuites sont d’origine tribale », explique le Père Ripon, ce qui leur permet de parler aux gens dans leur propre langue. Les chrétiens constituent une petite minorité au Bangladesh, qui est majoritairement musulman. « Le Bangladesh est un petit pays mais densément peuplé, avec plus de 170 millions d’habitants » explique le Père Ripon. « Il y a environ 500.000 chrétiens au Bangladesh, dont environ 300.000 catholiques. » L’Eglise catholique « a apporté une énorme contribution au pays », selon le prêtre, « en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation ».

« Les Bangladais sont des gens très religieux », explique-t-il. « L’Église est très dynamique et nous avons de nombreuses activités caritatives. » Beaucoup de garçons de confession catholique grandissent en voyant les services spirituels et sociaux offerts par l’Église, et cela les incite à devenir jésuites. « Nous avions déjà quatre novices dans notre programme de noviciat, et six autres nous ont rejoint en juin », explique le Père Ripon, qui est également le maître des novices de la société dans le pays.  

« L’Église du Bangladesh s’enracine dans un milieu pauvre et a très peu de ressources », explique le Père Ripon. Les Jésuites ont fait appel à  «Aide à l'Église en détresse (ACN)» pour soutenir la construction du nouveau noviciat. La fondation pontificale « a immédiatement répondu en disant qu’elle nous aiderait », dit le prêtre. Le nouveau noviciat devrait ouvrir le 16 juillet. Le Père Ripon remercie les bienfaiteurs de «Aide à l'Église en détresse (ACN)» : « C’est grâce à votre généreux soutien que nous achevons les travaux, et dans les années à venir, avec les installations de ce nouveau noviciat, nous espérons susciter davantage de vocations. Alors, merci pour tout le soutien que vous avez apporté à la mission jésuite du Bangladesh par l’intermédiaire de «Aide à l'Église en détresse (ACN)». »

Project ID:          2205583

Reference:          BANGLADESH / NATIONAL 22/00094