Skip to navigation (Press Enter) Skip to main content (Press Enter)
  • Red Wednesday 2023 in Germany: Reinhard Backes (Head of Section for Middle East) holds a speech during prayer event in St. Quintin/Mainz. In the backgpround Auxiliary bishop Udo Bentz/Mainz. (Photo: « Aide à l'Église en Détresse (ACN) »)
  • Mercredi rouge 2023 : Messe avec l'évêque Magar Ashkarian (évêque arménien-orthodoxe d'Alep en Syrie) à l'église St. Anton à Balderschwang.(Credit: Tobias Doering, Radio Horeb)
  • Catholic school in Rajec. Red Wednesday 2023 in Slovakia. Churches, buildings and schools nationwide took part in the Red Wednesday initiative. (Credit: Jana Andiová)
  • Red Wednesday 2023 in Germany: Cathedral Ss. Trinitatis in Dresden in red light. (Photo: « Aide à l'Église en Détresse (ACN) »)

Des politiciens, des évêques et des fidèles laïcs ont manifesté au cours de la #SemaineRouge leur solidarité envers les chrétiens persécutés

Les participants aux événements de cette année ont entendu des témoignages d’évêques du Nigeria, du Pakistan et du Moyen-Orient, ainsi que des témoignages personnels de missionnaires et de victimes de persécutions.

Des milliers de personnes ont participé aux événements de la #SemaineRouge 2023 dans différents pays, allant de la Croatie à l’Australie. L’initiative de la fondation « Aide à l'Église en Détresse (ACN) » a été saluée par tous les participants et a reçu une mention spéciale de la part d’hommes politiques de premier plan tels que Rishi Sunak, Premier ministre du Royaume-Uni, qui l’a décrite au Parlement comme « un moment important pour manifester notre solidarité avec les chrétiens et tous ceux qui sont persécutés dans le monde pour leur religion ou leurs croyances », ajoutant : « Je suis heureux qu’aujourd’hui, nous illuminions en rouge les bâtiments du ministère des Affaires étrangères au Royaume-Uni en guise de soutien ».

À Rome, en Italie, plusieurs bâtiments gouvernementaux se sont également joints à l’initiative, notamment le Sénat, la Chambre des députés et le ministère des Affaires étrangères, qui ont tous été éclairés en rouge, tout comme plusieurs ambassades près le Saint-Siège. D’autres gouvernements nationaux ont également adopté la #SemaineRouge, y compris certains pays où il n’y a pas de bureaux nationaux de ACN. Le gouvernement hongrois a organisé une conférence sur la persécution religieuse, en invitant Mgr Wilfred Anagbe, évêque du diocèse de Makurdi, qui a décrit avec une précision douloureuse les souffrances de plus de deux millions de chrétiens au Nigeria qui ont subi des déplacements internes en raison des troubles au sein du pays. Le gouvernement de la République tchèque a commencé sa présidence de l’Alliance Internationale pour la Liberté de Religion ou de Croyance (IRFBA) par un « Mercredi rouge », événement organisé à Prague le 29 novembre ; et le Parlement croate a accueilli une conférence axée sur le nombre croissant de crimes de haine à motivation religieuse qui se produisent en Occident, y compris une présentation du Rapport sur la liberté religieuse (RFR) de « Aide à l'Église en Détresse (ACN) ». Plusieurs bâtiments gouvernementaux et églises croates ont été illuminés en rouge.

Le bureau national portugais de « Aide à l'Église en Détresse (ACN) » a également profité de la #SemaineRouge pour promouvoir davantage le RFR, en organisant des sessions avec les évêques de Setúbal, Porto, Braga et Évora, dans leurs diocèses respectifs.

Témoignages de chrétiens qui souffrent
L’Allemagne a maintenu sa tradition de marquer l’initiative en invitant des conférenciers de pays où les chrétiens souffrent de difficultés. Cette année, Mgr Sebastian Shaw, archevêque de Lahore (Pakistan), s’est adressé à son auditoire en évoquant les avantages du dialogue interreligieux qu’il a mené dans son pays, mais a également dénoncé les problèmes qui affligent encore les minorités religieuses, tels que « la présence de matériel haineux dans les programmes scolaires et les manuels scolaires nationaux du Pakistan, ce qui favorise l’hostilité et l’intolérance. Nous continuons d’exhorter le gouvernement à éliminer ces contenus et à reconsidérer l’application des lois sur le blasphème. Les programmes biaisés perpétuent la haine envers les minorités religieuses, conduisant à l’aliénation et à un complexe d’infériorité ».

L’archevêque a ajouté : « Les femmes et filles mineures d’origine chrétienne ou hindoue sont souvent victimes d’enlèvements, de mariage forcé et de conversion forcée à l’Islam. Après la conversion, ces personnes se trouvent dans l’impossibilité de renoncer à la foi qu’elles ont adoptée, risquant d’être exécutées si elles tentent de le faire. » Mgr Magar Ashkarian, un prélat arménien orthodoxe de Syrie, a parlé des terribles souffrances endurées dans son pays en raison de douze années de guerre, d’une crise financière paralysante, et plus récemment, d’un tremblement de terre dévastateur, et a demandé aux occidentaux de « faire tout leur possible pour mettre fin aux sanctions et aux obstacles imposés à la Syrie, qui ne sont rien d’autre que diaboliques et déshumanisants et ne servent à rien d’autre qu’à rendre la vie des gens misérable ».

« Pour que nos frères ne se sentent pas seuls »
En Amérique latine, le bureau national de « Aide à l'Église en Détresse (ACN) » en Colombie a fait organiser des conférences par des missionnaires qui travaillent dans le pays. Sœur Mercy Mendoza, originaire du Venezuela, a déclaré qu’en tant « que missionnaires, nous sommes envoyées dans des lieux de conflit, de violence, d’extrême pauvreté, abandonnés par l’État, et nos témoignages donnent une voix à ces personnes qui souffrent, mais qui sont accompagnées par Jésus, à travers notre travail. Nous nous donnons entièrement pour que ces personnes puissent connaître un Dieu qui est proche, un Dieu qui est présent, au milieu de la douleur. Nous donnons nos âmes, nos vies et nos cœurs, comme Jésus l’a fait, pour que nos frères et sœurs sentent qu’ils ne sont pas seuls ».

Enfin, en Australie, l’Archevêque de Melbourne, Mgr Peter Comensoli, a participé à la Nuit des Témoins, dans la cathédrale locale, à l’issue de laquelle il a déclaré que « dans un pays qui célèbre la liberté et la dignité de chaque personne humaine créée à l’image de Dieu, il est important que nous prenions le temps de prier et de réfléchir sur le sort de tant de chrétiens persécutés et opprimés dans notre monde. La Nuit des Témoins est une occasion puissante de se réunir dans la prière et d’entendre de première main les histoires des martyrs contemporains qui ont été réduits au silence pour avoir partagé avec audace la Parole de Dieu. Ils sont nos frères et sœurs en Christ, dont les histoires nous font sortir de notre zone de confort et nous donnent l’exemple d’un témoignage de force et d’amour dans le Seigneur en toutes choses ».