Journée internationale des femmes: Les victimes de Boko Haram seront reçues par le pape François et par le Premier ministre
Les deux victimes ont été d’abord prises en charge par les prêtres et les spécialistes du centre de traumatologie de Maiduguri, capitale de l'État de Borno, dans le Nord-Est du Nigeria. Le centre est géré par le diocèse local et a été construit avec l'aide "d’Aide à l'Église en détresse (ACN)". Dans cet établissement, les victimes de la violence extrémiste sont prises en charge par une équipe de professionnels.
L'initiative "8 mars, écoutez leurs cris", promue par le bureau italien «d’Aide à l'Église en détresse (ACN)», a pour but de porter le témoignage dramatique de ces victimes à l'attention des institutions et de l'opinion publique italiennes. En effet, ces histoires font rarement partie du débat public. Ce silence est mortifère, il ne fait qu'aggraver la souffrance de ceux qui ont subi des violences. Maryamu Joseph et Janada Marcus seront présentées au pape François à la fin de l'audience générale du mercredi 8 mars. Les deux femmes seront également reçues par des personnalités politiques influentes. Les 9 et 10 mars, Maryamu et Janada seront reçues en audience par le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'état du Vatican, et plusieurs membres du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège.
Les témoignages de Maryamu Joseph et Janada Marcus peuvent être lus dans un document rédigé par «Aide à l'Église en détresse (ACN)», rassemblant 26 témoignages de persécution religieuse, notamment des victimes de Boko Haram, d'attaques de bergers peuls, d'enlèvements et d'attaques contre des églises, telles que le tragique massacre du dimanche de Pentecôte survenu l'année dernière. Le document "Nigeria : une plaie béante", qui n'est actuellement disponible qu'en anglais, peut être téléchargé gratuitement.
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