Les jeunes qui sont impliqués dans le Centre Saint-Jean-Paul II sont souvent aussi très actifs dans leurs paroisses. Ils montrent qu’il est possible de vivre ensemble pacifiquement dans ce pays, de trouver du travail, fonder une famille et construire sa vie. L’objectif est également de promouvoir la coexistence des différents groupes ethniques et religieux, afin de construire des ponts pour un avenir pacifique. C’est précisément le travail auprès de la jeunesse qui est important – pour un avenir meilleur, mais aussi pour la survie de l’Église. Pendant la guerre de Bosnie (1992 à 1995), la moitié des 500.000 catholiques croates qui vivaient là-bas à l’époque ont été expulsés ou ont émigré. À ce jour, environ 10.000 personnes, dont beaucoup de catholiques, quittent le pays chaque année parce qu’ils sont désavantagés sur le marché du travail, dans les écoles et dans la vie sociale et n’ont donc pas de perspectives d’avenir. Mais les jeunes qui sont profondément enracinés dans leur paroisse restent et croient en l’avenir.
Comme les capacités du Centre de Sarajevo sont trop faibles par rapport à la demande, un autre centre, qui est une sorte de filiale, a été ouvert dans le nord de la Bosnie. Il dispose de possibilités d’hébergement pour dix personnes et organise également de nombreuses activités, telles que des séminaires pour les responsables de groupes de jeunes, des initiatives interreligieuses et œcuméniques et bien plus encore. Sur son terrain, il y a aussi une ferme avec des animaux et un verger où les jeunes trouvent du travail. Le Centre fonctionne déjà, mais les dernières réparations n’ont pas encore été effectuées, par exemple dans les salles de bains et les toilettes. Par ailleurs, une sorte de scène disposant de places assises pour les événements de plein air doit être créée. AED/ACN voudrait fournir une aide de 20.000 euros afin que les travaux puissent être achevés.